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Häufig entsteht der Eindruck, die weithin befürwortete nordamerikanische ›World History‹-Bewegung sei im späten 20. Jahrhundert, in Reaktion auf eine damals einsetzende Globalisierungswelle entstanden. Dagegen argumentiert Katja Naumann in ihrer Studie. Neue Interpretationen der Geschichte der Welt kamen schon nach dem Ersten Weltkrieg auf, als sich die USA neu in der Welt verortete. An den Universitäten Chicago, Columbia und Harvard wurde in den 1920er Jahren einerseits die historische Meistererzählung vom Aufstieg des Westens etabliert, andererseits Formen von Weltgeschichte konzipiert, die nicht eurozentrisch und universalistisch angelegt waren. Am College, in der Graduiertenausbildung wie in den Dissertationen löste sich das zuvor als Einheit gedachte Außereuropa auf. Zugleich begannen Historiker und Regionalwissenschaftler mit der empirischen Erforschung von Verflechtungen und Interdependenzen, gefördert durch die Stiftungen von Rockefeller, Ford und Carnegie. So sind bis in die 1960er Jahre Leitlinien und Themen der World History erarbeitet worden, wie wir sie heute kennen. Das Buch erzählt von diesem Prozess konzeptioneller Erneuerung, der sich inmitten der historischen Disziplin abspielte. Es gibt einen Einblick, wie sich die US-amerikanische Gesellschaft seit Beginn des 20. Jahrhunderts globalisierte, und wie in diesem Zuge eine Tradition von Weltgeschichtsschreibung entstand.