M. Deval a vraiment piétiné les règles les plus élémentaires du savoir vivre en se faisant assassiner, en pleine nuit, dans la pièce à côté de laquelle ses invités l’attendaient pour qu’il leur montre son dernier achat, un magnifique diamant.
Il ne lui suffisait pas de gâcher la soirée des trois couples présents chez lui, encore fallait-il qu’il fît déranger toute la cohorte ordinaire qu’un tel crime déplace : le Procureur qui avait dû abandonner sa partie de bridge, un beau jeu en main ; le Juge ; des agents de police ; le médecin légiste ; les membres de l’Identité Judiciaire... et même le commissaire MAZÈRE qui grommelait dans son coin en espérant que le vide se fasse pour entamer son enquête.
A-t-on idée de prendre ainsi une balle dans la tête sans se soucier de tout ce monde... et des voisins ?
Pourtant, le bouleversement ne durera pas très longtemps, ce n’est pas pour rien que les journaux du lendemain titreront : « L’affaire des 100 minutes »...