« Un matin du mois de décembre 1865, vers neuf heures, une foule relativement considérable, encombrait le passage Milton, d’ordinaire assez paisible.
Les groupes se resserraient à la porte d’une maison, portant le numéro 25, maison de modeste apparence. Des bruits sinistres circulaient dans cette foule ; les nouveaux arrivés interrogeant les anciens, cherchaient à savoir. La question générale était celle-ci :
— Qu’y a-t-il ?
Et la réponse :
— Je ne sais exactement ; on parle d’un crime.
— Ah ! qui a-t-on assassiné ?
— On dit que c’est une femme déjà âgée.
— Pour quelle raison ? Le mobile du crime ?
— Je l’ignore. »