Une jeune femme, soignée dans un sanatorium dont
elle ne reviendra peut-être pas, illumine ses journées en
pensant à son amant, jusqu'au matin où elle reçoit une
lettre de rupture : «Je me marie... Notre amitié demeure.»
Son monde vacille. Tiédeur et compromis ne seront pas
de mise pour dire, dans un cri pur et sans concession,
ce qu'est pour elle l'amour absolu... Encensé de toutes
parts depuis sa première parution en 1933 sous le titre de
Commentaire, ce texte a marqué son temps et frappe par
sa modernité, son implacable lucidité et sa bouleversante
analyse de la perte des illusions.