Au hasard de chemins fidèles aux rendez-vous
de la mémoire, Pierre Gonthier parle
d'alambics embrumés, d'alcools parfumés
comme des soirs de juin. De la guerre à
l'écart de la gloire. Des bistrots du petit
matin. On y boit comme on vit, comme on
rêve. À fond tellement perdu que l'on peut en
mourir.
Mais le placard au sent bon mûrit un bocal de
cerises. On danse autour du barricou à la
noce à l'Henriette et l'eau-de-vie réjouit l'hiver
de Monsieur l'Inspecteur de l'École Publique.
Des récits inscrits avec bonheur dans l'univers
de la nouvelle. Chez l'auteur de La Galope
et d'Encres Violettes, ils vont au gré des
désordres du vent et de la vie des hommes.