L'Amour au pluriel
Si « le verbe aimer ne peut efficacement se conjuguer qu'au pluriel », alors Ange Bastiani l'a bien compris. Dans une succession de nuits fiévreuses, ce pornographe accompli ne nous épargne aucun détail. Avec une délectation presque perverse, il nous conte les aventures d'un couple qui se transforme en trio, et qui n'élude aucun tabou sur le chemin de la décadence. Le souci du détail et la langue enlevée font de L'Amour au pluriel une gifle aux bonnes moeurs des années soixante et un délice à lire ou relire aujourd'hui.