Le carnaval de 1843 était à son apogée ; comme tant d’autres gloires, il allait s’éteindre après avoir jeté son plus brillant éclat. L’Opéra donnait son dernier bal masqué ; on dansait depuis deux heures sur le mercredi des Cendres.
Comme pour narguer l’échéance de ce jour de deuil, la foule avait pris ses allures les plus bruyantes ; l’orchestre lançait ses appels les plus entraînants. Du parquet jusqu’au faîte, c’était un tourbillon, une vibration de clameurs volcaniques.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.