Dans ce classique d’histoire médiévale, l’auteur de la "Vie des Formes" montre d’abord le sens de l’an mil. Un premier chapitre traite des terreurs de l’époque, en particulier de celles sur la fin du monde, et de leur effet sur la renaissance architecturale qui s’esquisse alors. Un autre décrit la formation de l’Occident, en insistant sur le rôle des villes, de l’Église et du roi Robert le Pieux. Un troisième est consacré à Gerbert d’Aurillac, le savant devenu le pape de l’an mil sous le nom de Sylvestre II. Henri Focillon rappelle à ce propos l’état avancé des sciences et de la culture dans la société de l’époque, au moins dans les classes dirigeantes. Le dernier chapitre brosse un tableau de l’influent Saint-Empire germanique et de la personnalité d’Otton III.