L'Ange de miséricorde
1688 : naïve, pure et pieuse, Violante-Béatrice de Bavière arrive à Florence à l'âge de seize ans pour épouser Ferdinand de Médicis, le mari qu'on lui a choisi. Malgré l'amour que lui porte sa femme, Ferdinand retourne à sa vie de débauche, le mariage à peine célébré.
Violante se rapproche alors de son beau-frère Jean-Gaston, jeune homme doux et introverti auquel elle peut se confier. Leur attirance est réciproque, mais ambiguë. Marié sur ordre à une fruste princesse allemande, le jeune homme part pour la Bohême. Il revient à Florence quelques années plus tard, sans avoir vaincu ses démons, tandis que son frère, rongé par le mal français, se réfugie auprès de Violante.
Le grand-duc Cosme III, austère et dévot, désespère de voir un jour la descendance de ses fils assurée.
Également mal aimés, Violante et Jean-Gaston forment un étrange couple. Grâce à eux, Florence, débarrassée des prêtres qui la tyrannisaient, retrouvera un peu de sa splendeur passée.
Patrick Pesnot met en scène la décadence et la fin des Médicis, la plus célèbre dynastie italienne.