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L'Année nue, c'est l'année 1919, année de misère où le vent terrible de la Révolution souffle sur la Russie et arrache l'ordre ancien, année où l'on dénude les églises de leurs icônes et de leur sacré. Boris Pilniak fut le premier à décrire, en une suite de tableaux éclatés, lyriques, surréalistes, mouvants comme les trains dans lesquels s'entassent les déshérités en fuite, la réalité tragique de son temps. Son livre, adulé et décrié, le mit à sa parution en 1922 au premier rang de la nouvelle génération des écrivains russes.
Traduction de L. Bernstein et L. Desormonts, 1926, révisée, annotée et postfacée par Dany Savelli, 1998.
EXTRAIT
En ville, à la ville comme à la ville. L’ancienne ville est morte. La ville a mille ans. Le ciel ardent de juillet verse sa chaleur ardente, et le crépuscule jaune, ce soir, se prolongera... Le ciel ardent se tend de bleu et d’infini ; les chapelles, le couvent, les maisons, la terre flambent. On rêve tout éveillé. Dans le silence profond, les cloches de la cathédrale ont des résonances de cristal ; toutes les cinq minutes, elles font : don ! don ! don !... En ces jours-là, on rêve tout éveillé... Au-dessus de la grand’porte du couvent, une enseigne avec une étoile rouge : « Sûreté du peuple du sovdiep d’Ordynine. »
À PROPOS DE L'AUTEUR
Boris Andreïevitch Pilniak (Mojaïsk, 11 octobre 1894 - Moscou, 21 avril 1938) est un écrivain russe. Auteur critique à l'égard de la mécanisation et de l'urbanisation de l'URSS, il a écrit plusieurs romans dont le cadre est la Révolution de 1917. Cet esprit critique, comme la richesse et la complexité de son écriture, lui ont valu d'être progressivement mis au ban des écrivains soviétiques et, pour finir, d'être victime des Grandes Purges de 1937.