Maurice Blanchot est mort en 2003, à 93 ans. Depuis des décennies, ses livres comptaient au plus essentiel de l’accès à l’écriture, comme d’un renouvellement de fond de l’approche même du littéraire. C’est peut-être donc aujourd’hui que nous commençons vraiment à lire Blanchot, dans sa clôture, dans l’infini travail qu’il représente pour notre temps même. C’est à cela, et depuis ce point de départ, que procède Benoît Vincent. Une approche libre, et ce seul mot de littérature inquiète qui en est le fil.