Principal inculpé, en 1962 et 1964, de deux
procès retentissants intentés aux dirigeants nationalistes
sud-africains, Nelson Mandela s'y était
défendu lui-même. Ses deux plaidoiries retracent
l'histoire du Congrès national africain depuis ses
origines et mettent en lumière par quel processus
ses dirigeants sont passés successivement, au fil des
ans, de l'opposition légaliste à la grève et de la grève
au sabotage.