L'approche catégorielle, ou par diagnostic, (DSM, CIM) implicitement calquée sur un modèle médical inadapté en psychopathologie, est d'un intérêt limité pour le praticien et est rejetée par un nombre croissant de thérapeutes et de chercheurs pour la pauvreté de ses apports conceptuels. Face à ces limites, l'approche transdiagnostique reçoit une attention croissante. Elle considère que les processus psychologiques responsables des troubles psychologiques sont communs à tous les troubles d’apparence très différents. Parmi ces processus, on trouve la tendance à l’évitement, la rumination, la difficulté à désengager son attention de ses pensées et de ses émotions, ou encore l’impulsivité. Sur la base de ces travaux, des protocoles de soins commencent à être proposés et évalués, et pourraient révolutionner le travail quotidien des thérapeutes comme le devenir des patients qu’ils prennent en charge.