Traduit de l'américain par Marie-Odile Fortier-Masek
«Cet été-là, j'eus à m'occuper de quatre chiens, de trois chats, des enfants Moran, de Daisy, ma cousine âgée de huit ans, et de Flora, la toute petite fille d'un artiste du coin. Sans oublier, pendant quelque temps, une portée de trois lapins sauvages, abandonnés sous notre escalier de service... Mouillés et aveugles, ils se pelotonnaient en une espèce de boule grise. Ils étaient si petits qu'il était difficile de savoir si leur corps bougeait au rythme de leur coeur ou de leur respiration. [...]
Cela se passait à la fin du mois d'août.»