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Il s’agit d’un ouvrage (auto)biographique et philosophique qui traite du mouvement des idées et de la société durant la période allant de 1965 à 1975. Pourquoi ce titre ? Parce que, selon l’auteur, la génération 65-75 a eu, à tort ou à raison, le sentiment qu’elle pouvait penser plus librement que les générations précédentes (trop encombrées de marxisme ou d’idéologies défuntes, de Vichy aux guerres coloniales). Jean-Claude Milner assume son appartenance à cette génération « arrogante » qui se crut, plus qu’une autre, capable de faire « du passé table rase »… Pourquoi les années 65-75 ? Parce que, en même temps, on y assista au début du déclin du marxisme et à la fin de l’après-guerre. La place était libre pour forger de nouveaux concepts. Cette période s’acheva, historiquement, avec la fin des « trente glorieuses » et la progressive disparition du gauchisme européen. Ce livre opère, par ailleurs, une distinction inhabituelle entre le gauchisme et « le mouvement » de Mai 68. Le gauchisme, en effet, désire une révolution tandis que les soixante-huitards ne désirent que le triomphe de l’esprit libertaire. Au centre de ce « désir de révolution » gauchiste,. Milner place l’aventure de la Gauche Prolétarienne – dont il fut l’un des grands acteurs. De plus, ce livre se veut également « autobiographique », dans la mesure où son auteur y a expérimenté sa philosophie. Ce qui l’intéresse : « La rencontre du nom de Révolution par les porteurs du nom juif ». Y avait-il donc, pour les Juifs, un enjeu particulier dans cette redéfinition de l’idée révolutionnaire ? Milner le croit. En ce sens, on peut dire que L’arrogance du présent achève le tryptique qui compte déjà Les penchants criminels de l’Europe démocratique et Le Juif de savoir.