Le jeu vidéo est l’un des phénomènes technologiques et culturels les plus importants de ces dernières décennies. Il continue pourtant d’avoir mauvaise presse, étant fréquemment perçu comme un divertissement abrutissant ou même comme une pratique nocive pour les joueurs et la société. Dans cet ouvrage, le philosophe néo-zélandais Grant Tavinor s’attaque à ces clichés dans le but de montrer que le jeu vidéo est philosophiquement et artistiquement intéressant. Après avoir proposé une définition du jeu vidéo, Tavinor analyse la relation que ce dernier entretient à d’autres formes de fictions, de médias, de jeux, et d’art. Il examine également la nature des fictions et des récits vidéoludiques, ainsi que les problèmes éthiques soulevés par la violence récurrente des représentations vidéoludiques. Il défend enfin que le jeu vidéo peut être compris comme une nouvelle forme d’art, riche de possibilités encore imparfaitement exploitées. C’est donc une étude philosophique transversale, sans cesse ponctuée d’exemples et d’anecdotes de gameplay, que propose ici Grant Tavinor.