«On s'étonnera peut-être de voir un sculpteur fréquenter ainsi Platon. La première source de sa réflexion est certes dans l'observation profonde qu'il fait du bois, et de son tête à tête avec le bois. (Pourtant, «il ne faut pas tomber dans la branche, le cep de vigne est très beau, mais il ne faut pas y toucher. Si l'on en fait un tire-bouchon, c'est fini», dit Noll en riant). Mais de ces enlacements, de ces affrontements qu'il met à jour découle une dialectique du plein et du vide, du noir et du blanc que Platon peut éclairer. N'est-il pas naturel que Noll y cherche une confirmation de ce qu'il présente ? ...»
Pierre Joly