Cette étude propose une vue sur la mise en scène du geste d'écriture et sur les conditions de production du texte chez Valère Novarina. Comment naviguer dans les strates textuelles ou les multiples ramifications qui font de l'oeuvre un jeu d'orientation ? Où trouver des repères dans un espace dramatique confondant sans cesse montage et répétition ? Comment dresser la carte d'une oeuvre sans solution de continuité ? Devant ces questions, le lecteur, en quête de sens et devenu peut-être malgré lui rhapsode aux côtés de l'auteur, en vient lui aussi finalement à assumer le rôle de monteur. À lui de recomposer une unité dissoute sous la pression d'assemblages fragmentaires et de recoudre un texte souvent livré comme un matériau à faire.