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" Je hais la guerre ", écrit Julien Green le 3 septembre 1990. L'enfance affamée condamne les fanatiques, les habiles, les héros du jour. L'ingérence humanitaire elle-même n'est-elle pas sujette à caution?
Ce nouveau volume du Journal est sombre: comment en serait-il autrement quand " tout se hâte vers le gouffre d'un bout à l'autre du monde "? Le SIDA, la liberté d'expression en danger, les violences aveugles: nous vivons sans bien le savoir dans l'horreur à venir. Reste la foi: sans elle, rien. Reste l'écriture, qui abolit le temps. Au jour le jour, des notations sur la genèse de l'oeuvre, la beauté de la terre (en Italie, en Autriche), la nostalgie de l'innocence, le paradis d'une cantate de Bach, la lecture de tel verset des Ecritures pour résister au monde. La découverte inopinée d'un garçonnet abandonné dans une rue du Ve arrondissement de Paris n'a-t-elle pas autant d'importance que les chamailleries sanglantes qui divisent petites et grandes nations? N'est-ce pas le symbole de notre millénaire finissant?
L'avenir n'est à personne. Mais à qui insulte l'amour, écrit Julien Green, il ne sera pas pardonné.