Isabelle s'aperçoit qu'à vingt-deux ans, on peut être encore un gros bébé, mais qu'il faudra bien grandir, parce que, finalement, si on ne s'y décide pas soi-même, c'est la vie qui s'en charge.
Isabelle prend un métier. Isabelle prend un amant.
Pas très réjouissant, le métier. Pas très réjouissant, l'amant.
Mais voilà qu'Isabelle rencontre Lilli, l'ange de l'asphalte, et Fanfan-le-Taré, qui aime Lilli, et l'anarchie ; et aussi Isabelle, pourquoi pas ? alors, tout change.
Tout change ?
A l'observation narquoise succèdent la fantaisie débridée et l'imagination. Isabelle explose : «Il n'y a plus de bornes au corps, il est partout, le corps illimité et accueillant d'Isabelle.»
Cette histoire, racontée avec un humour féroce, a quelque chose de pathétique et de joyeux à la fois qui donne confiance dans la vie.