Les ego démesurés se multiplient et s'affichent.
Quelles sont les facettes de ces ego surdimensionnés
? Existe-t-il une biologie, voire
une génétique, de l'ego ? Certains caractères
seraient-ils plus prédisposés que d'autres à
déployer ce narcissisme effréné ?
Si la rivalité, l'esprit de compétition ou le
besoin de se distinguer peuvent constituer
un moteur, poussées à l'extrême ces attitudes
des ego trop forts génèrent incompréhension
et souffrance dans les relations humaines.
Il devient alors urgent d'en comprendre les
mécanismes pour les identifier, les gérer,
parfois survivre en leur présence.
À l'échelle d'une société, quelles sont les
conséquences de l'omniprésence de ces
caractères qui tendent à s'affirmer aux
dépens des autres ? Ce phénomène serait-il
l'expression d'un nouveau narcissisme,
d'un choc de valeurs inédit ?