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Le bio, c'est bien, c'est moderne, c'est l'élixir qui
change tout en vert, garant du goût et d'une bonne
santé. Mais est-il équitable, durable, responsable ?
Est-il solidaire, collaboratif ? Profite-t-il aux agriculteurs
qui le produisent ? Respecte-t-il le sol, la biodiversité ?
Pas forcément, et c'est là que le bât blesse !
Aujourd'hui, le bio s'est imposé et ne cesse de se
développer, malgré des prix plus élevés qu'en
conventionnel. Cela dit, quand il s'industrialise, quand
il vient d'ailleurs pour satisfaire la demande croissante,
reste-t-il fidèle à lui-même ? Pas sûr. Le bio, ce n'est
pas la carotte bio vendue sous film alimentaire par peur
des contaminations ; ni l'aubergine bio d'Espagne qui
pousse sous serre en hiver, cueillie par des Marocains
surexploités ; ni la pomme de terre bio d'Ukraine
cultivée dans des champs qui s'étendent à perte de vue...
Car, au-delà du simple label, le bio doit aussi porter des
valeurs et une éthique. Une dignité. Un humanisme.
Au final, le bio est ce que nous en ferons. Un simple label
rassurant ou un idéal fédérateur. Attention, danger...
« Il faut se battre pour le bio,
mais du bio frais, local, de
qualité, cuisiné chez soi...
Et ça, c'est la Bio. »
Frédéric Denhez
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