Toulon, été 44. Dominique est avocate. Son man, Camille, parti grâce à elle en dissidence, est à Alger. Elle a ouvert sa maison à Claude, jeune peintre réfugié dont elle rêve de faire la carrière, comme elle a voulu faire celle de son mari. A La Garidelle, mas situé sur les hauteurs de la ville qui reprend sa liberté. Dominique vit avec Iris, jolie poupée qu'elle «prête» à Claude. Son mari, homme de caractère, revient, démobilisé.
Pour avoir, l'un et l'autre, subi ou combattu le côté dominateur de cette femme, les deux hommes deviennent vite complices. Echappant à «l'amour-étouffoir», ils songent à bâtir une «amitié ouverte». Ce sera pour eux une façon de se «libérer».
A la parution de l'ouvrage, dans sa première version, Roger Martin du Gard écrivait à l'auteur : «... Admirable sujet, sujet original et pathétique dont je ne vois aucun précédent en littérature, l'amitié virile triomphant de l'amour !»