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Paul Bachère, le héros du nouveau roman d’Alfred Kern, ne fait pas la chasse au bonheur ; c’est un anxieux à la recherche de lui-même et d’un accord avec le monde. Jeune bourgeois alsacien, attiré par la peinture, il revient de loin. Lors de la dernière guerre, il a été mobilisé dans l’armée allemande et envoyé sur le front de Russie. Libéré, il croit d’abord qu’il ne pourra jamais se réadapter, renouer avec son passé. La vie est cependant la plus forte. Nous voyons Bachère à Strasbourg, dans l’imprimerie familiale. Il essaie loyalement de se conduire en héritier, mais sa vocation l’entraîne vers d’autres horizons et, finalement, il vient avec sa femme Isabelle tenter sa chance à Paris. Il vivote comme professeur de dessin, tout en essayant de donner une existence artistique à ses obsessions : c’est ainsi qu’il pourra s’en délivrer. L’art ne semble plus de nos jours une réjouissance, mais l’expression d’un malaise ou d’une tare. Pourtant l’amour qui lie Paul Bachère à Isabelle est sa plus sûre inspiration, et le dévouement de la jeune femme l’aide à traverser ses crises de dépression. Un jour ses toiles sont célèbres. Ce succès n’est cependant pas dérisoire, qui met fin aux ennuis d’argent. Mais l’inquiétude du héros demeure. Il lui faudra l’expérience de la paternité pour porter sur la vie un regard apaisé. Dans cette espèce de film de la vie d’un artiste, Alfred Kern joue lui-même le rôle de Paul Bachère : le récit est à la première personne ; l’aventure vue de l’intérieur. La tension ne se relâche pas : à travers toutes ces pages court une interrogation passionnée. Mais Le bonheur fragile est aussi une suite de scènes extrêmement vivantes, à multiples personnages dont celui d’Isabelle, avec qui Alfred Kern ajoute à sa galerie de portraits féminins une émouvante figure qui vient rejoindre la Martha du Clown et la Marie-Anne de L’amour profane .