« Mai 1940, c'est l'heure de l'exode pour de nombreuses personnes. Ici, des particuliers chargent un camion de quelques biens personnels avec l'espoir d'échapper à la nasse où ils sont enfermés. » C'est avec ces quelques lignes que Joël Rochoy introduit son évocation des heures sombres de la seconde guerre mondiale dans le Boulonnais.
Dans son édition du 27 décembre 1940, Le Télégramme titrait : « Le Führer a inspecté à Boulogne une escadre aérienne ». Une visite bien dérangeante, mais ce n'est que le début de quatre longues années d'occupation et d'épreuves, d'arrestations et de déportations, de souffrances et de mort. La ville est aussi la cible des bombardements alliés.
Le 1er avril 1942, c'est un déluge de feu qui s'abat au milieu de la Grande rue et, le 15 juin 1944, la ville est rasée ! Nombreux sont les actes de résistance aux occupants ; des dizaines de femmes et d'hommes luttent pour la paix et la liberté.
Le 22 septembre 1944 cesse le cauchemar et, le 12 août 1945, le général de Gaulle est en visite. La population revit, commémore, reconstruit...