« Mademoiselle Wilhelmina Pierron, institutrice, se rendait à l’école Saint-Thomas, rue des Cordonniers, au petit matin, en longeant le bras de l’Ill sur le chemin de halage.
En passant sous le pont Saint-Martin, il lui sembla apercevoir, dans l’eau, sortant d’un bouquet d’algues, « à un pied de la berge, quelque chose comme une main ». Elle poussa un cri, mais nul ne l’entendit, car elle était seule. En arrivant à son école, elle informa sa directrice, qui haussa les épaules. »
En cet hiver 1846, Floréal Krattz, le héros (malgré lui) des Mystères de Strasbourg, va devoir reprendre du service. Pris en étau entre Mina l’institutrice et le commissaire Engelberger, le jeune pion du collège royal va se faire correcteur d’imprimerie pour enquêter sur l’assassinat d’Alphonse Decker, imprimeur d’almanachs. Est-ce un vol commis par des tortionnaires sans vergogne ? Un règlement de compte lié à ce trafic d’almanachs ? Ou, pire encore, cette affaire annonce-t-elle le retour du “Cogneur”, ce malfrat de l’ombre qui avait mis sous sa coupe toute la pègre de Strasbourg ?