Yverdon, rive de la Thièle,
un vendredi à seize
heures : le drame survient.
Qui a vu ? Qui a agi ? Qui s'est
tu ?
Le canal relie les gens à leur
insu ; le canal débonnaire
peut devenir perfide ; le canal
murmure des choses qui,
insensiblement, polissent
les pensées. On le côtoie,
on le regarde sans le voir,
mais sait-on ses méandres,
connaît-on sa profondeur, ses éclats, sa vie secrète ?
La ville d'eau est le cadre aimé de cette histoire ; Yverdon,
cosmopolite et séculaire, reçoit dans ces pages un hommage
poétique. Car elle donne à l'écriture l'occasion de
laisser émerger une certitude : le drame n'est que l'envers
d'un conte caché, un conte implicite... Ce n'est pas un
texte à paillettes, non, c'est un drame de fée.