Le capitalisme du réel, sa nature impérialiste, pris dans la nasse des intérêts et contradictions propres à la mondialisation, traversé par les ambitions géopolitiques pour le partage des zones d'influence entre grandes puissances et puissances régionales, perverti dans l'entrelacs de réseaux d'alliances hétéroclites et de circonstance, entraîné dans le cycle infernal de la militarisation du monde dont l'Occident est le principal camelot, ne peut changer de nature. Pour les principales victimes des guerres, de l'exploitation, des inégalités, des exclusions, du colonialisme, du racisme, pour les peuples, inverser le cours des choses est la question posée et à résoudre, l'utopie à inscrire dans le réel.