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« Présent définitif » est le troisième et dernier volume de l’essai autobiographique que Marcel Béalu entreprit d’écrire sous ce titre général : « Le chapeau magique » (commencé avec « Enfances et apprentissage » et poursuivi avec « Porte ouverte sur la rue »). Les dates ici s’entremêlent et l’on ne peut parler uniquement de souvenirs. C’est l’expérience d’une vie axée sur la poésie et l’amour que résume cette « réflection », cette prise de conscience où le temps, l’art et la mort sont en cause. Lisons cette confession d’un homme plus heureux à soixante-dix ans qu’il ne l’était à vingt. « Je ne crains plus rien, écrit-il, j’atteins enfin l’âge où tout peut être dit, l’âge où j’écris vraiment pour moi seul, pour un seul celui qui est au fond de tous. »