Questions à l'auteur
Alain Germain : En quoi, bien qu'atypique, ce roman appartient-il au genre policier ?
Joëlle Gardes : En ce qu'on y retrouve tous les ingrédients du roman policier classique : une mort suspecte, un enquêteur et un coupable.
A.G. : Que diriez-vous pour le qualifier plus précisément ?
J.G. : Qu'il s'agit d'un roman policier littéraire.
A.G. : Pourquoi littéraire ?
J.G. : D'abord parce qu'il se situe dans le milieu de la littérature mais surtout parce que c'est dans les livres que réside la clef de l'énigme.
A.G. : En dehors de la littérature, quelles sont ses autres sources ?
J.G. : La source principale est la psychologie, puisque le roman décrit deux types de pathologie, la dépression et la perversité.
A.G. : Pourquoi la perversité ?
J.G. : Parce qu'au-delà des faits, elle pose la question essentielle du mal qui, à des degrés divers, est sans doute présent en chacun de nous.
Le Charognard
L'histoire raconte l'enquête qu'un jeune universitaire mène sur un très célèbre auteur qui vient de mourir et qui a fait de lui son héritier littéraire. À l'admiration éperdue pour l'écrivain et l'homme, blessé quelques années auparavant par le suicide de sa femme, vont peu à peu succéder des interrogations, des doutes puis des soupçons sur la nature de cette mort. L'enquête à laquelle le jeune homme procède à travers les romans de l'auteur permettra de faire la lumière.