Le chemin de la perfection
C'est à l'insistance de la communauté du monastère Saint-Joseph d'Avila que nous devons Le Chemin de la perfection. Désireuses de profiter de l'expérience spirituelle de leur mère Thérèse, les soeurs lui demandèrent de leur parler de l'oraison. Thérèse avait rédigé en 1565 le récit de sa vie, mais celui-ci, jugé trop personnel par son confesseur, ne fut pas divulgué. Elle entreprend donc en 1566 un nouvel ouvrage plus bref, où elle s'exprime dans un style simple et familier, comme en dialogue avec ses soeurs. Elle y dévoile le secret de la « perfection » pour le chrétien : laisser toute la place à Dieu et à son prochain.