[...] Quelles sont les caractéristiques qui te frappent ici dans le Perche ?
C'est la relation profonde des habitants du Perche avec la terre. Pour moi, la façon dont monsieur Peillon parle de la ferme, de son père ou de ses animaux est très émouvante. Les personnes qui vivent dans les zones rurales sont des survivantes ; il est de plus en plus difficile de trouver du travail, de s'en sortir. Aux États-Unis, les petites fermes disparaissent. Je m'intéresse aussi aux gens qui vivent à la campagne. Je pense que la qualité de vie est meilleure. Parfois c'est un choix, d'autres fois non, mais je pense qu'il y a une intelligence, une compréhension essentielle de la vie et de la mort dont nous sommes éloignés dans la ville.(...). A. R.