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Une nation vaincue et terrassée qui possède toujours une Marine intacte, organisée et redoutable : telle est la situation paradoxale de la France au lendemain de l’armistice du 24 juin 1940. Du coup, la Flotte française devient un enjeu capital. Pour les Britanniques, assiégés dans leur île, les navires français représentent une chance de survie. Pour les Allemands qui déferlent, les escadres françaises sont le moyen inespéré de maîtriser l’invincible Home Fleet. Alors, attaqués ou capturés par l’allié de la veille, menacés par l’ennemi vainqueur, les marins de France vont vivre la période la plus tragique et cruelle de leur histoire. Pour eux, l’heure du choix a sonné. Doivent-ils rester fidèles à l’amiral Darlan, le chef incontesté qui a promis à Churchill et à Hitler que ses bâtiments de guerre ne tomberaient jamais entre les mains des Allemands ou des Anglais ? Doivent-ils rejoindre le général de Gaulle, cet officier inconnu qui proclame, à Londres, la nécessité de poursuivre la lutte ? En ces journées de souffrance et de gloire, ce choix était un déchirement. Les uns, à bord des escadres de Vichy, respectueux de la discipline et de la hiérarchie, révoltés par l’agression anglaise de Mers-el Kébir, restent fidèles, même à contre-cœur, au gouvernement Pétain. En un combat désespéré, ils ouvriront le feu sur les forces alliées et gaullistes qui viennent prendre pied en Afrique. Les autres, missionnaires de la croix de Lorraine, embarqués sur une poignée de corvettes et de sous-marins, se lancent, aux côtés des Anglais, dans une lutte implacable contre la Kriegsmarine, à un moment où les loups de l’amiral Doenitz sèment la terreur dans les convois et « font trembler l’Océan ». Ce sont les batailles des uns et des autres, leurs cas de conscience, les douloureux combats fratricides, les péripéties qui aboutiront à la réconciliation et à la participation, côte à côte, à la victoire que Jean Noli retrace — sans passion politique — à partir de témoignage des officiers et des matelots des deux camps. Riche en étonnantes révélations sur un sujet que personne n’avait abordé jusqu’à ce jour, Le Choix est un grand livre de guerre, la fresque poignante d’un temps où les grands déchirements politiques et les sanglants affrontements militaires rendaient la mer doublement cruelle.