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En 1974, grâce à Pierre Drachline, son premier recueil Ouvrez le feu (Editions Plasma) sonne comme un coup de tonnerre dans le paysage quelque peu figé de la poésie française. Plusieurs fois emprisonné en France et dans les Andes, il sera interné par sa famille de 2003 à 2005.Le Cimetière de Sion est son 14ème ouvrage, sans doute le plus essentiel et le plus pathétique. Le Cimetière de Sion nous crie que la mer sera de plus en plus rouge, si Ismaêl et Isarël ne se réconcilient pas. Comme son frère, Gabriel Celaya (Poésie urgente), Cabral vit la poésie au quotidien "comme une arme du futur".