Le ciste, c'est la Corse ; le jasmin, la Méditerranée.
Ces essais, écrits dans la continuité des deux ouvrages précédents (Les châtaigniers de Tartavellu et Athéna pensive), offrent au lecteur une série de réflexions particulières sur la question du développement de l'économie corse et des dramatiques questions géopolitiques qui se nouent en Méditerranée.
Le credo de l'auteur sur la fameuse « question corse » ?
« Chercher une vie meilleure et trouver des moyens d'améliorer petit à petit le cours de l'existence, voilà ce que j'appelle ici le développement qu'espèrent les Corses depuis des siècles. N'enfermons donc pas l'idée de développement dans des définitions trop étroites. L'harmonie sociale, comme la fécondité matérielle, culturelle, ou spirituelle d'un peuple contribuent largement à la réalisation d'une vie bonne. »
Mais cette vie bonne n'est pas simple à bâtir, d'autant que le défi se joue sur une île entourée d'une mer de plus en plus agitée :
« Certes la Corse est ancrée à la France et plus largement à cet ensemble européen qui ne parvient pas à se vivre comme une réalité méditerranéenne. Pourtant, notre île baigne au coeur de la Méditerranée dont l'histoire est tissée de conflits multiples et toujours renaissants. Tout se passe actuellement comme si nos côtes étaient menacées, à une distance variable de ses rives, par un flot de malheurs et de sang qui naît en Orient. »
Ces défis, éclatés entre politique, économie et société, douloureux à relever, aux enjeux souvent difficiles à cerner, sont ceux de la Corse de demain. Il convient désormais urgemment de les peser, de les penser et de les affronter. Pour trouver un chemin d'avenir qui soit bénéfique à tous.