A 90 ans, le Général Gallois, gaulliste de la première heure, donne l'alerte sur le fatal consentement auquel l'Europe semble se résoudre sans l'avouer. Comment a-t-on pu «vendre» à l'opinion une politique certifiée «authentiquement européenne» alors qu'elle est complètement dépendante des Etats-Unis ? La porte qui s'ouvre à nous est étroite. Ou bien les nations européennes se réduisent à une communauté dirigée par une commission de techniciens... c'est à dire à un vaste marché. Ou bien elles disparaissent pour devenir des provinces d'une Allemagne au rêve d'empire. Reste une troisième voie : le réveil des peuples.