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Jamais il n’y eut autant de « créateurs », et aussi peu de création. Voyez le roman : le nombre de titres augmente, l’ennui des lecteurs également. Devenus théoriciens et techniciens, les romanciers de la nouvelle école suppléent par des artifices de style à l’inconsistance de l’intrigue et des personnages. Repliés sur une intimité triste, on dirait qu’ils n’ont plus la force de saisir notre société – de la saisir à la gorge. Théâtre, poésie, chanson... Depuis une vingtaine d’années, s’élargit le fossé entre les Français et leur culture. Décrochage de l’Histoire, certainement. Mais aussi rupture de civilisation : un imaginaire dépérit, qu’aucun autre ne remplace. Le mal du roman, genre éminemment démocratique, est identique au mal de notre démocratie : asthénie et faux-semblant. Seule l’Histoire prospère – nostalgie du passé ? Un peuple privé de fiction n’aurait plus affaire qu’aux problèmes matériels de sa survie, et rien ne viendrait consoler son ennui.