André Pastrella est à Joseph Incardona ce qu'Arturo Bandini est à John Fante : un alter ego par lequel l'auteur - avec générosité et un pessimisme ironique - relate les vicissitudes d'un antihéros qui lui ressemble. On y passe à la moulinette le monde du travail, l'amour, le sexe, la solitude des night-clubs, et cette nécessité qui s'impose comme une bouteille jetée à la mer : devenir écrivain.
Entre strip-teaseuses impavides, patrons foireux et voisins récalcitrants, un roman drôle, amer et lucide.