Sam et Sandrine Madison enseignent tous deux –; elle l'histoire et lui la littérature –; à l'université Coburn, en Géorgie. La nuit où Sandrine succombe à un mélange de vodka et de Demerol, on peut croire à un suicide. Le comportement singulier de Sam lui vaut cependant d'être accusé du meurtre de sa femme, malgré l'absence de preuve. Aux premières heures du procès, tout est envisageable : Sam semble sincèrement effondré et, à l'entendre, Sandrine avait de bonnes raisons de vouloir mourir. Pour autant, il n'est pas impensable qu'il l'ait tuée : plusieurs témoignages éclairent l'affaire d'un jour nouveau qui ne lui est pas favorable. Les souvenirs de l'accusé, qui se déploient en contrepoint des attaques du procureur et des arguments de l'avocat de la défense, brossent un paysage conjugal d'une extrême complexité, embrouillant le jugement du lecteur. Des deux conjoints, lequel a manipulé l'autre?
Plus qu'un " roman de prétoire ", Le Dernier Message de Sandrine Madison est, pour reprendre l'impeccable formule de Joyce Carol Oates, " l'autopsie d'un mariage... mais aussi une histoire d'amour inattendue ".
Né en 1947 en Alabama, Thomas H. Cook a été professeur d'histoire et secrétaire de rédaction au magazine Atlanta avant de se consacrer entièrement à l'écriture. En 1996, un Edgar Award a récompensé Au lieu-dit Noir-Étang (Seuil, 2012), et Le Dernier Message de Sandrine Madison est finaliste de l'édition 2014. L'auteur partage son temps entre New York et le cap Cod.
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Philippe Loubat-Delranc