1932. L'Allemagne traversait une crise sans précédent. Mon père, comme de
nombreux compatriotes, voyait en Hitler le seul homme capable de la
redresser. Je désapprouvais en silence... C'est à cette époque que Katarina
vint habiter en face de chez nous. Je découvris des sentiments inconnus
jusqu'alors... Les choses auraient pu être plus simples, s'il n'y avait eu ma
timidité et, surtout, l'arrivée des nazis au pouvoir...
Le lecteur s'attardera avec intérêt sur le dessin de Jean-Michel Beuriot, dont le
trait à la fois fin et acéré et les dominantes de couleurs expressionnistes épousent
avec intelligence la richesse de ce scénario conçu par Philippe Richelle.
(Le Monde)
Double exercice périlleux parfaitement réussi par Beuriot au dessin et Richelle
au scénario. Une initiation intimiste aux tourments du coeur. Un classique.
(Libération)
Cet album confirme la maturité du regard historique, et par là même éthique,
de la bande dessinée.
(Lire)
Prix du jury oecuménique d'Angoulême 2002
Bédélys d'or de Montréal