Le désir d'improvisation musicale
Essai de sociologie
Qu'un tel désir soit explicitement dit ou non, c'est une bulle d'espoir dans bien des têtes : improviser une musique, avec des sons librement choisis, voire avec des bruits, en vue d'aboutir à une sorte de tapis sonore, ou pour le moins à l'expression d'esquisses, formées en toute liberté... avec ou hors préparation, est-ce possible ? Faut-il suivre des règles, en connaître ou en inventer sur-le-champ, pour se lancer ? Doit-on passer par un apprentissage, le maniement d'un langage qu'on est seul à comprendre, ou pour communiquer, peut-être même pour révéler ce qui est d'habitude caché ? Et qu'en est-il d'un jeu à partir de musiques écrites qui requièrent une interprétation - peut-il ou doit-il même, contenir une part d'improvisation ? Durant un concert ou lors de la préparation d'un concert ou dans une pratique privée ? - Le présent essai explore ce territoire.
En annexe vous trouverez une présentation de la musico-sociologie de Th. W. Adorno et d'E. Bloch, auteurs qui signalent un rapport entre musique et société.