Se changer, s'améliorer... oui, mais comment ? Sur quoi peut-on s'appuyer ? Si ce n'est pas seulement une question de volonté, peut-on « croire » en l'inconscient ou faut-il s'en méfier ? L'expérience de submergement - pulsions, actes manqués... - que nous avons pu en faire nous inciterait plutôt à nous en écarter, ou du moins à essayer de le domestiquer...
Jean-François Noel n'est pas de cet avis. Non, l'inconscient n'est pas « la part obscure » de nous-mêmes, et la difficulté ne tient pas au fait qu'il existe, mais plutôt à l'usage que nous en faisons, à la façon dont nous en tirons le meilleur profit. Et si cette interface joue avec le prochain, pourquoi cesserait-elle avec Dieu ? Devenu la part lumineuse de nous-mêmes, cet inconscient accueilli n'est-il pas ce que les Anciens avaient désigné par le mot « âme » ? Une ouverture spirituelle... et une autre manière de penser la relation de l'homme à Dieu.