Début des années 1980. Un mouvement de lutte armée, les
Brigades Rouges, ensanglante l'Italie.
Un jeune prêtre, Ercole, est tombé en panne avec sa vieille Fiat
500 sur la route de Parme. Attilio Baldini, qui passait au volant
de sa camionnette d'entrepreneur de «démolition», l'aide à
réparer.
Peu après, dans sa belle demeure bourgeoise des environs
de Crémone, Giovanna ; une femme légère qui a fait un riche
mariage avec un banquier récemment assassiné, rencontre à son
tour le jeune prêtre.
Dès lors, leurs destins - et ceux de quelques autres personnages -
se trouveront indissolublement liés, jusqu'au dénouement à
l'ultime page du livre.
Pierre Bourgeade, disparu au printemps dernier, excellait à
montrer les passions - amoureuses, spirituelles, politiques.
Mais jamais, autant que dans ce dernier roman, étonnamment
fiévreux, il n'avait si bien décrit l'intrication
fatale des vies de chacun avec les événements qui se
jouent sur la scène historique. Où nul ne peut savoir
qui, de Dieu ou du Diable, tire les ficelles de l'action.