Publié en 1977, jamais réédité depuis, Le don du rien méritait
d'être remis à la disposition des chercheurs et étudiants, mais aussi
du public en général, car il permet de jeter un regard étonnamment
frais sur notre époque. En effet, les hypothèses qu'il présente
«concernant les activités délirantes qui révèlent l'excès de dynamisme
ou de vitalité par lequel l'homme se distingue de la bête : le symbolisme,
le jeu, la transe, le rire - et surtout le don. Le don qui,
dépouillé de nos idées de négoce, est bien le "sacrifice inutile",
le don du rien - la meilleure part de l'homme» (présentation de
l'auteur) n'ont pas pris une ride.