« Notre-Dame est sortie de sa léthargie séculaire, et, dans la nuit de l'été parisien, a flambé, a vibré, chanté de toutes les clartés et de toutes les voix allumées, éveillées par l'art d'un des plus grands parmi nos hommes de théâtre...
Ces mêmes soirs, Pierre Aldebert, aux centaines de milliers de spectateurs rassemblés, à son appel, sur le parvis, a restitué un des chefs-d'oeuvre les plus purs de notre langue et de notre dramaturgie, ce vray mistere de la passion, composé au milieu du XVe siècle par le chanoine-poète Arnoul Greban, dont il a voulu que Notre-Dame, tirée de son sommeil, soit le personnage central ; et ces soirées, par la magie de sa mise en scène, sont apparues à ceux qui les ont vécues en communion d'âme et d'esprit avec lui, comme l'un des sommets de la vie et de l'art français. »
Roland Cluny