Jeune officier de la marine française séjournant en Turquie, Pierre Loti découvre Stamboul, porte de l'Orient. Un jour, il devine derrière les barreaux d'une demeure les yeux d'une femme, et tombe immédiatement sous son charme. Elle s'appelle Aziyadé. Avec l'aide de quelques complices, il entre en contact avec la jeune et belle étrangère, qui vit cloîtrée dans un harem. Les deux amants que tout sépare, la langue, la religion, prennent l'habitude de se retrouver. Mais le bateau militaire qui était en mission doit quitter la Turquie. Dix ans après, Loti décide de repartir pour seulement trois jours à Stamboul. Il veut retrouver Aziyadé. Dans les rues d'une ville qu'il ne reconnaît presque plus, il court après les traces de son ancien amour, il court après son passé.
Dans ce monologue, plusieurs êtres parlent en un, plusieurs époques, plusieurs lieux se mêlent. Mais l'endroit d'où parle le personnage est avant tout celui de sa mémoire.