Eszter est une comédienne
célèbre.
Pourtant, les frustrations de son
enfance - entre des parents
ruinés mais de très vieille
aristocratie - renaissent et
s'exacerbent quand elle découvre
qu'Angela, l'ancienne gamine trop
parfaite de son village natal, est
l'épouse de l'homme qu'elle aime,
et qui l'aime.
Le Faon dit la jalousie, plus, la
haine, vécue comme un maléfice,
à l'égard d'un être qui symbolise
tout ce que la petite fille que fut
Eszter n'a pas connu, n'a pas été.
Son monologue est celui d'une
femme qui se donne, se confesse,
et qui expie.
Le 3 octobre 2007, Magda Szabó fêtait
ses 90 ans. Elle est morte quelques
semaines plus tard, le 19 novembre
2007, un livre à la main. Après La
Porte, Prix Femina étranger 2003, La
Ballade d'Iza et Rue Katalin qui a
obtenu Le Prix Cévennes du meilleur
Roman européen en juillet 2007, les
Éditions Viviane Hamy poursuivent
leur travail de découverte de l'«univers
romanesque féroce, doux et entêtant»
de celle qui fut la grande dame
des lettres hongroises.