Ces trois entretiens - parus en 1990,
2003 et 2005 - révèlent l'actualité
renouvelée de la réflexion d'André Gorz
sur le sens de la vie. Associant une critique
du travail aliéné et une vision écologiste
de la «bonne vie», son utopie est celle
d'une civilisation du temps libéré :
elle suppose un divorce entre le travail,
qui doit être réduit, et le revenu, qui doit
être garanti, afin que chacun tout au long
de la vie puisse se livrer à une multiplicité
d'activités autodéterminées - créatives,
solidaires, militantes.