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Devenu le cinquième directeur de la Nouvelle revue française en 1987, succédant à sa grande surprise à Georges Lambrichs, il aura fallu un an à Jacques Réda pour se résoudre à monter lui-même dans le « train ». C'est dans le « fourgon arrière » qu'il décide alors de publier ses propres chroniques, en « passager clandestin », affirme-t-il. Réda parle de l'époque dans sa rubrique « Carnet », livre des propos « çà et là » en abordant des « questions » du temps avec beaucoup de curiosité pour tous les sujets : l'orthographe, la couche d'ozone, la toponymie la « cibi », les extraterrestres, la nouvelle Grande bibliothèque de France, le phonographe, les frontières, les sondages, etc. On note bien sûr des sujets récurrents comme le langage, la poésie, le style. Réda se plaît à publier des poèmes qu'il découvre inscrits sur les murs et la chaussée et cite aussi en renfort des poètes de son temps. A propos de la question militaire, il citera Valery Larbaud ; à propos du « jeu de ballon rond », il évoquera Pindare aux côtés de Jean-Pierre Papin et s'élèvera contre les séances de tirs au but ; dans le « pompon » il se moquera des « États Généraux de la Poésie » en espérant qu'ils n'aboutiront pas à une phase de « Terreur » ; et sa question de la « fin du monde » s'achèvera par : « L'éternité existe mais elle ne dure jamais longtemps ». Le Fond de l'air de Jacques Réda fleure bon le pessimisme joyeux, l'érudition amusante, l'humour pince sans rire, relevant partout la cocasserie de notre époque « moderne ». On retrouve là le sens de l'observation, du paradoxe, et toute la finesse de Jacques Réda, s'inscrivant dans la grande tradition française des moralistes avec une fausse légèreté. Et ce que Réda observe dans les années 90 résonne toujours à notre époque, tout comme des épigrammes de Martial ou des satires de Juvénal...