Un matin à son arrivée, le personnel du laboratoire découvre le corps sans vie du « patron » Paul Pierlet suspendu à une
corde. Arrivés sur place, les services de police constatent que la mort ne résulte pas d'un suicide par pendaison mais d'un crime maquillé.
L'enquête s'intéresse en premier lieu à la personne de Paul Pierlet. Ses origines familiales et sociales, son cursus scolaire et sa prétentieuse carrière universitaire sont successivement abordés. Nommé contre son gré à Tunis, il y est peu apprécié des étudiants et n'entreprend, pour des raisons fallacieuses, aucune recherche. De retour en France, il est contraint d'accepter un poste à Orléans où le président de l'université lui offre la direction d'une toute nouvelle faculté. Il s'y comporte en despote, ce qui entraîne de violents affrontements et aboutit rapidement à la fermeture. Colérique, incapable de se maîtriser, vaniteux, il entre en
conflit avec ses collègues et ses élèves et entretient avec eux de vives tensions au cours desquelles des menaces de coups
et même de mort sont prononcées. Ces paroles outrancières dévoilent des assassins potentiels que la police auditionne sans résultats. Seul un élément inattendu conduira à l'arrestation du meurtrier.
Issu d'une famille modeste, défenseur des humbles, Pierlet s'est peu à peu installé dans ce monde bourgeois qu'il a tant combattu par le passé. Paul est devenu un mandarin autoritaire : Pol... Pot pour les étudiants. N'est-il pas plus simplement un malade mental :« le fou du labo 25 » comme l'appellent ses collègues ?